La dégradation des conditions d’accomplissement de ma mission parlementaire, à commencer par l’allongement de la durée du trajet en train entre la capitale et la circonscription, m’a conduit depuis un moment à revoir l’organisation de mon travail. De fait, il est apparu plus opportun de modifier la parution de mon Journal de Marche afin d’opter pour une diffusion mensuelle. Voilà pourquoi vous ne l’avez pas reçu depuis le 1er février.
Ainsi vous trouverez dans vos boites mail chaque mois le résumé en image et interactif de mon activité.
Ce mois de février a débuté avec l’examen du “Projet de loi confortant le respect des principes de la République” ou loi contre les formes de séparatismes en plénière. D’où un agenda qui a été essentiellement parisien pendant les deux premières semaines.
Toutefois n’ignorant jamais un appel de notre jeunesse je suis revenu en circonscription afin de principalement échanger avec des classes de terminale du lycée du Val d’Argens au Muy. Ce magnifique outil qui n’existait pas quand j’ai passé du temps dans cette terre de mes ancêtres maternels, a des élèves non moins surprenants. La qualité de leurs échanges était exceptionnelle, leur préparation de notre rencontre, impressionnante. Ils ont confirmé cette belle image que j’ai de notre jeunesse et de toute la foi que j’ai en leur réussite là où nous avons failli.
Idem pour les élèves de CM2 de l’école de la Bouverie auxquels je suis revenu faire une visite surprise juste avant les vacances.
Bien entendu mon retour s’est fait aussi pour mieux me pencher sur les difficultés que rencontrent nos étudiants, les écouter, les aider. C’est notre priorité désormais, que notre stratégie globale continue à porter ses fruits et que nous ajoutions partout où cela se révèle nécessaire, les moyens afin de n’oublier personne dans cette crise.
Une présence plus longue que d’habitude sur les marchés m’a permis de recueillir les encouragements de celles et ceux qui mesurent la chance que l’on a de vivre dans notre pays et de bénéficier d’une protection que nos voisins n’ont pas.
Même tendance chez les élus locaux et responsables professionnels et associatifs qui ont été au programme ce mois-ci avec notamment les acteurs du social et du solidaire.
La protection c’est aussi la sécurité, intérieure comme extérieure, c’est pourquoi avec mes collègues de la Commission de la défense, nous avons entamé un cycle d’auditions à huis-clos de nos services avec la DGSE, la DGSI et le Coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. La menace terroriste étant toujours très élevée, notre lutte quotidienne contre les effets de la pandémie ne doit pas nous faire relâcher notre attention face à cet autre fléau.
Le cycle des conférences otaniennes s’est poursuivi avec des réunions conjointes avec l’OCDE et la reprise des travaux du Conseil Interparlementaire OTAN-Ukraine.