Alors que la crise sanitaire, loin de s’éloigner, nous contraint à passer des fêtes de fin d’année et un réveillon de Noël en très petit comité, se présente le débat sur le vaccin au sujet duquel j’étais intervenu début avril.
À la faveur d’une question posée par un journaliste de Var Matin (dont je tiens ici à remercier la sollicitation) à différents élus varois, afin de leur demander s’ils allaient se faire vacciner et s’ils n’avaient pas peur des risques, j’ai répondu que bien évidemment, je me ferai vacciner dès que cela sera possible, disponible. Quant aux risques, je les assume parce que je ne me suis jamais dérobé face aux responsabilités. Nous affrontons une catastrophe mondiale mortelle et, économiquement comme socialement déstructurante. Aussi, les risques même s’ils existent ne doivent pas nous arrêter.
Mes pensées allaient immédiatement à la mémoire de nos combattants qui partaient à la guerre en ayant à l’esprit qu’ils ne reverraient pas leur famille et ils l’ont fait. Les Résistants eux-mêmes savaient les risques qu’ils prenaient et pourtant ils l’ont fait. Représentant de l’Assemblée nationale à la Fondation de la Résistance, imaginez l’idée que mes pairs auraient de ma personne si je me défilais. Nous sommes en guerre contre ce virus et nous devons le vaincre si nous ne voulons pas qu’il décime notre nation, une part de l’Humanité.
Aussi ai-je rajouté à la question de mon interlocuteur ma prise de responsabilité et d’impopularité assumée de rendre le vaccin obligatoire. Nul doute que, menacés par un tel fléau, Clémenceau et De Gaulle n’auraient pas fait dans la demi-mesure.
En espérant que celles et ceux qui ne voudront pas se faire vacciner respecteront plus que quiconque les règles de confinement et gestes barrières, que notre lutte ne sera pas veine et que nous pourrons tous nous retrouver à l’édification d’un monde meilleur, permettez-moi de vous souhaiter une bonne fin d’année.