Cette semaine revêtait une gravité nouvelle du fait des auditions que je conduis dans le cadre du rapport pour avis sur le budget des anciens combattants, de la mémoire, des liens avec la nation et des victimes des actes de barbarie de la Seconde Guerre mondiale que je présente, pour la quatrième année consécutive, au Parlement cet automne.
Celles-ci prennent, cette année, une gravité relative à la partie thématique que je dédie au «massacre de Thiaroye».
En l’espèce, le 1er décembre 1944, des dizaines de nos guerriers « tirailleurs sénégalais » qui avaient été démobilisés furent tués par des cadres alors qu’ils réclamaient leur solde et prime de captivité à Thiaroye, au Sénégal.
Travaillant depuis dix huit mois sur cette tragédie, j’ai ouvert mes auditions aux descendants de ces illustres tirailleurs via une association panafricaine ainsi qu’aux historiens qui travaillent à la reconstitution des faits et de la réalité de cette tragédie. Pour la première fois, après que le Président Hollande ait reconnu ce massacre et offert au Sénégal les archives détenues par la France sur ce dossier, ceux qui se battent pour la mémoire des « tués » se voient ouvrir les portes de l’Assemblée Nationale par le truchement de mon rapport.
Ce fait de l’Histoire, dont la plupart d’entre nous ignorait l’existence, revêt une importance capitale pour les descendants de ces glorieux guerriers.
C’est pourquoi je reviendrai vers vous à la fin du mois lors de la présentation de mon rapport sur cette tuerie au travers d’un numéro du Journal de Marche qui leur sera dédié.
Dans l’attente je vous laisse découvrir par vous même les autres moments de la semaine…
En vous remerciant pour votre fidélité,