À l’heure à laquelle nombreux étaient ceux qui profitaient d’une longue soirée d’été ou des premières heures de leur congés d’été, à l’heure où d’autres prenaient courageusement leur service de nuit et assuraient la continuité d’une activité qui ne s’arrête jamais faisant la force de notre Nation, nous étions une poignée de députés à poursuivre et clore les débats de la loi bioéthique.
Après un an de travail, d’examen en première lecture à l’Assemblée puis au Sénat et en Commission Mixte Paritaire, nous clôturions la session extraordinaire par de longs et riches débats qui nous ont conduit à voter définitivement cette loi et les avancées fondamentales qu’elle apporte à notre société. Il est amusant de relever que ce vote tardif, nocturne même, en toute fin de session, provoque sur les réseaux sociaux des indignations sur le petit nombre de députés que nous sommes en hémicycle pour le faire, par ceux-là même qui nous reprochent -en même temps- de ne pas être en circonscription…
À ce titre, la fin de la session extraordinaire et le début des « vacances parlementaires » ne veut pas dire que le travail s’arrête puisqu’après plus de six heures porte à porte de voyage en train pour retrouver mon Var natal, mon berceau provençal, un beau programme m’attendait; matinées avec des élus locaux, des moments d’échange avec le président des maires ruraux, puis avec celui qui a présidé avec une abnégation totale, efficace et unanime pendant douze années l’association des maires du Var, mais aussi avec des agriculteurs et plus particulièrement le Comité des Céréales de Provence Alpes Côte d’Azur que je rencontrerai sur site en fin de semaine prochaine. Car le Var est avec les Alpes de Hautes Provence et le Vaucluse un département où absolument toutes les cultures sont présentes, notamment pour élever les semences qui vont donner lieu à des cultures dans tout le pays.
Alors que la plupart de nos concitoyens voient dans le Var un département côtier accueillant des estivants comme principale activité, ils ignorent qu’il s’agit une terre d’abord agricole.
D’abord par la culture de la vigne et l’élevage de vins rosés de Provence réputés dans le monde entier, puis par l’élevage ovin et caprin principalement, mais aussi de toutes les cultures y compris les semences de betteraves (qui traversent une mauvaise passe) et le blé dur avec lequel les pâtes alimentaires sont faites. Sont venues ensuite les cérémonies commémoratives du Débarquement de Provence et de libérations de nos villages qui se sont étalées du 14 au 16 août, puis des rendez-vous institutionnels avec SOS médecins, l’ARS, la FSU etc.
Toutefois cette fin de session parlementaire perturbée par le confinement -pendant lequel j’ai eu l’honneur de représenter seul mon groupe au parlement pendant les trois semaines de pic de crise- est une occasion légitime de dresser le bilan de tout ce que j’ai pu accomplir pendant cette période, aidé en cela par mon équipe formidable, les collaborateurs du groupe MoDem, mes collègues députés du département, mais aussi les administrations locales et centrales qui n’ont ménagé aucun effort afin que, tous ensemble, nous réussissions une traversée de cette crise la moins douloureuse possible.
En vous souhaitant une bonne lecture de ce bilan semestriel et en me permettant de vous rappeler que ce Journal de Marche que vous recevez chaque semaine (hormis celui-ci qui exceptionnellement couvre le mois d’août) dans votre boite mail est le seul moyen pour moi d’informer chacun sur le travail effectué. Aussi votre partage avec vos contacts reste pour moi la façon la plus simple de recevoir votre soutien.
Avec mes sentiments les meilleurs et les plus dévoués,