Alors qu’une forme d’union s’est dessinée entre un beau nombre d’élus nationaux et locaux, fonctionnaires, associatifs et consulaires, pour atténuer au maximum la crise économique que nous vivons et la crise sociale qui va suivre, d’autres – désormais trop nombreux à mes yeux – préparent un ultime assaut sur la Démocratie, la République.
Mus par leurs propres turpitudes ou influencés par des acteurs extérieurs anti-démocratiques étatiques, radicaux ou trafiquants, le nombre de ceux qui ponctuent leurs coups de gueule par une menace de chaos, de révolution, atteint un niveau préoccupant.
L’indifférence ou l’ignorance des conditions de vie dans les dictatures si nombreuses qui nous entourent sont-elles une explication suffisante ? Cette semaine encore, la péninsule chinoise de Hong-Kong vient de tomber du côté du contrôle de l’expression, du dé-èlit d’opposition !
Cela émeut-il ceux qui nous promettent de tout casser à la rentrée ? Ont-ils émis le moindre commentaire pour cela ? Non bien-sûr. Mais pourquoi ? Pourquoi ce silence ? À cause d’une ambition cupide ou d’une complicité cachée ?
Et nous ? Devons-nous attendre la réponse ou nous réunir désormais afin d’offrir un bloc démocrate et républicain à ceux qui veulent un régime asservissant ?
Certes nos institutions ont besoin d’être révisées, ajustées afin d’en améliorer le fonctionnement. Mais nous voyons dans cette crise que le maillage institutionnel de notre pays, des structures de l’État à celui des communes tient fermement le coup et nous assure une protection que tous les autres pays nous envient. Notre constitution doit être révisée comme elle l’a été plusieurs fois dans le passé mais surtout pas abandonnée.
Alors inlassablement je continue à multiplier mes rencontres sur le terrain afin de sonder et rechercher à distinguer celles et ceux qui cherchent à améliorer le fonctionnement de notre démocratie de ceux qui veulent l’achever.
Faites de même. Ne laissez personne s’en prendre à nos libertés si chèrement acquises et défendues au prix de lourds sacrifices humains.