Une semaine décisive avant l’amorce d’une tentative de déconfinement.
D’abord parce que le travail que nous menons depuis le début de cette période si particulière et qui s’est intensifié ces vingt derniers jours en faveur du secteur économique du tourisme pour tenter une reprise pour l’été est bien pris en compte par l’exécutif. Le secrétaire d’État au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne, le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin et le ministre de l’économie Bruno Le Maire sont à notre écoute, particulièrement notre groupe d’études sur le tourisme à l’Assemblée Nationale présidée par Pascale Fontenel-Personne. L’information circule bien et produit des retours intéressants grâce à une coopération efficace avec les professionnels du secteur mais aussi les Chambres de Commerce auxquelles le gouvernement a confié le rôle de centralisateur. Ainsi, ensemble, nous œuvrons pour sauver un des secteurs d’activité les plus importants du pays, le plus intégrateur de devises extérieures.
Alors que dans ce contexte nous sommes un certain nombre à se battre sans ménagement il en est qui ont le loisir de critiquer sans cesse. Comme si dire « ce n’est pas cela qu’il faut faire » ou « rien n’est fait » valait en soit une proposition claire de ce qui serait mieux pour le pays.
C’est exactement le discours des députés de La France Insoumise qui à la sortie de l’hémicycle mardi lançaient tous comme un seul aux journalistes « c’est exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire » à propos de la stratégie nationale annoncée par le Premier ministre Édouard Philippe.
Venant de la part d’un groupe qui n’a que la démagogie à la bouche et dont le rêve affirmé est une Révolution destructrice si ce n’est meurtrière ce n’est pas étonnant. Le plus triste venant d’une partie des Républicains qui depuis un certain temps ont pris l’habitude de faire cause commune avec eux. Incapables de faire autre chose que de salir, des réseaux sociaux à l’hémicycle, ils apportent la preuve qu’ils sont un poids encombrant si ce camps veut un jour incarner l’alternance.
Dans ce contexte je ne suis pas peu fier qu’avec mon groupe MoDem nous ayons voté en bloc pour ce plan proposé par le Premier ministre.
D’abord parce que comme je l’ai dit plus haut il est élaboré avec des ministres, des parlementaires et des représentations professionnelles en immersion totale dans la crise.
Ensuite parce que nous continuons à montrer que nous sommes des alliés solides sur lesquels il est possible de s’appuyer surtout par temps difficiles. Enfin, parce que je continuerai à livrer la bataille contre cette gauche et cette droite qui dégradent le débat public par leurs recours systématiques à l’incantation dépourvue de tout argument de fond.
Le niveau des réseaux sociaux n’étant que le reflet de leur âme.