Face à l’épidémie, se battre au lieu de commenter.
Se battre pour toutes celles et ceux qui se battent aux côtés des patients, de nos aînés, du reste de souffrance. Pour celles et ceux, administratifs, manutentionnaires, qui apportent aux premiers le soutien fonctionnel nécessaire à leur mission, leur vocation.
Se battre pour toutes nos entreprises, quel que soit le secteur d’activité, qu’elles survivent, que leurs employés soient payés pendant qu’ils sont confinés.
Se battre pour tous ceux qui ne sont pas dans un cadre général mais qui ont aussi droit au même titre que tous, à la solidarité, à la protection de l’État.
Se battre pour ceux qui n’ont pas encore de cadre légal, qui en attendaient un et que la crise risquerait d’emporter.
C’est ce que nous avons défendu cette semaine avec mon Groupe MoDem (Mouvement Démocrate) et apparentés que j’ai l’honneur de représenter à l’Assemblée. En m’adressant au Ministre des solidarités sur un dossier préparé par ma collègue Michèle de Vaucouleurs, Députée des Yvelines sur le statut du proche aidant. Grâce à cette action le décret qui devait être promulgué en octobre prochain devrait être très vite avancé. Ainsi ce statut que notre majorité a créé de toutes pièces et voté à l’automne dernier va permettre à nombre d’entre nous d’aider officiellement leurs proches en perte d’autonomie restés à domicile.
Se battre afin que toutes les informations qui nous remontent du terrain, grâce au travail quotidien d’une équipe de collaboratrices aussi efficaces que dévouées – comme tous ces personnels administratifs que l’on ne voit pas pendant ce combat mais qui sont bien là – soient transmises pour actions au Gouvernement, à l’Etat.
C’est le cas pour l’élargissement de l’assiette du fond de solidarité, du pourcentage de prise en compte qui passe de 70 à 50 %, c’est le cas pour les personnels soignants non salariés, libéraux et toutes ces autres interventions que vous découvrirez dans ce numéro que nous avons déclenchées depuis le début et qui portent leurs fruits.
Se battre pour ceux qui découvrent qu’il ne sont pas assurés et mettre sur la table la modification du code des assurances afin de rajouter les catastrophes sanitaires aux catastrophes naturelles. Là encore, c’est le groupe MoDem qui fait avancer le débat et naître la promesse de cette modification fondamentale grâce à un travail préparé par mon collègue Vincent Bru député des Pyrénées-Atlantiques et Jean-Noël Barrot (Secrétaire général du MoDem) et Philippe Bolo (Maine-et-Loire) qui ont élaboré sur un questionnaire à destination de nos petites entreprises. Merci à la cinquantaine d’entre vous sur mon territoire qui avez pris le temps malgré tout d’y répondre.
Se battre enfin contre tous ceux qui polémiquent sur que l’on aurait dû faire ou pas. À cela je donne rendez-vous la semaine prochaine avec les vidéos d’une conférence organisée par l’Université 133 – vidéos disponibles ici – au cours de laquelle je lance le débat sur la vaccination future contre le Covid-19.
Car tout le monde se souvient de ces attaques immondes dont nous avons fait l’objet lorsqu’en début de mandat, nous avons abordé la question de la vaccination obligatoire.
Les mêmes qui criaient au scandale et qui, aujourd’hui, critiquent l’action que nous menons avec le Gouvernement, avec le chef de l’État, pour le bien des français, de la France.